ZONE comme un espace en marge du centre, un territoire ouvert et indéfini, un endroit où les frontières sont fluides et perméables. Ce mot qualifie également les banlieues d’une ville. Et c’est le titre d’un texte révolutionnaire du poète surréaliste Guillaume Apollinaire.
-poème- parce que le terme adresse réellement le besoin de créer, non pas en tant que genre littéraire, mais l’idée de poiesis en grec ancien, la fabrication des choses, la compréhension et le plaisir du processus. Faire compagnie, c’est aussi notre manière de faire œuvre.
Elle sert également de plateforme pour l’expérimentation, la transmission et la recherche dans le domaine des arts vivants.
Au-delà des créations professionnelles, la compagnie est constituée d’une cinquantaine de membres participant à trois laboratoires à Lille et Montpellier, véritable pôle de recherche, d’expérimentation et de transmission, qui ont abouti à une vingtaine de propositions artistiques entre chorégraphie, théâtre et performance depuis 2016.
VOYAGES DE RECHERCHES
—2016-2018
ORACLE anciens sites oraculaires de Grèce
—2019-2021
BARBARE 28 pays de l’Union Européenne
—2020-2021
PROPHÉTIE îles Aran (Antonin Artaud en Irlande)
—2022-2023
ENNEMI Balkans hors Union Européenne + îles Shetland en Ecosse + Norvège
—2023
DEÛLE Hauts-de-France, Bords de Deûle, Lille
Danseuse et chorégraphe, elle suit plusieurs formations de danse durant 15 ans, dès l’âge de 5 ans avec Valérie Lacaze, puis à l’école du Ballet du Nord de Roubaix, à 16 ans elle entre à l’école-atelier Rudra-Béjart de Lausanne, et enfin au Jeune Ballet de Cannes.
A 19 ans elle intègre le Stadttheater de Giessen en Allemagne, où elle crée ses premières chorégraphies. Durant 4 ans elle travaillera auprès de nombreux chorégraphes de la scène contemporaine (Jean Renshaw, Nancy Seitz-McIntyre, David Fielding, Eric, Oberdoff, Paulina Wycichowska, Nathalie Weir, Kim Olson, Ana Baer, Fabrice Jucquois).
A partir de 2007, elle est interprète free-lance et engagée auprès d’artistes pluridisciplinaires au Mexique, à Cuba, en Espagne, et en Suisse.
Elle obtient son diplôme d’état en danse contemporaine en 2010.
Elle suit régulièrement des ateliers de recherche en danse ou théâtre, et laboratoires de créations (Serge-Aimé Coulibaly, Pascal Rambert, Jan Lauwers, Jean-Michel Rabeux, Lisbeth Gruwez, Annabelle Chambon et Cédric Charron, Nacera Belaza).
Engagée dans plusieurs compagnies, elle participe aux créations d’Irène Kalbusch (2011-17), Artissés, Talus, Hiroshi Wakamatsu, Karima Mansour (One day, how long is forever), Germaine Acogny (projet Dance Windows CCN Roubaix), Olivier Dubois (Auguri) et Nacera Belaza (L’Onde).
Co-directrice de la compagnie ZONE-poème-, le premier spectacle est créé en février 2018 avec Simon Capelle. En avril 2018, iels sont invité·es au Palais des Beaux-Arts de Lille pour METAMORPHOSIS, un dialogue entre œuvres plastiques et performance.
Tous deux sont choisi·es pour être accompagné·es pendant la saison 2018-2019 par la rose des vents scène nationale Lille métropole, dans le cadre du dispositif Pas-à-pas DRAC Hauts-de-France
Elle est interprète et chorégraphe dans les créations ZONE-poème- et donne des ateliers de création réguliers dans la compagnie ainsi que dans différentes structures.
En 2020, elle bénéficie avec Simon Capelle du dispositif Happynest #3 – plateforme des arts de la performance de la compagnie SUPERAMAS et d’une résidence de recherche, de création et d’expérimentation à la rose des vents scène nationale Lille métropole (dispositif DRAC Hauts-de-France).
Pendant la saison 2020-2021, iels sont artistes associé·es au Théâtre de l’Oiseau-Mouche à Roubaix.
BARBARO est selectionné parmi 15 projets finalistes à l’appel à performances dans l’espace public lancé par les directeurs Ricci-Forte pour la Biennale de Venise en 2021.
Pendant la saison 2021-2022, elle et lui font partie du Pôle européen de création dans le cadre du Campus partagé Amiens-Valenciennes du Phénix scène nationale de Valenciennes.
En Août 2022 elle se forme à Bassano Del Grappa comme intervenante DANCEWELL, projet européen à l’initiative du Gymnase CDCN de Roubaix. Depuis, elle donne des ateliers réguliers auprès de personnes atteintes de la maladie de Parkinson, et à mobilité réduite.
En 2022, ZONE-poème- est lauréate du programme Stronger Peripheries – Creative Europe. La pièce ENNEMI (une conférence pour la paix), dans laquelle elle est chorégraphe et interprète, est créée, et tournera dans de nombreux pays du continent Européen en 2023 et 2024.
Il se forme d’abord à la danse classique et contemporaine ainsi qu’à la musique. En 2010, il obtient un Master d’Etudes Théâtrales et un Master de Littérature contemporaine de l’Université de Lille-III.
Dès 2006, il travaille avec de nombreuses compagnies professionnelles dont la Compagnie Les Arpenteurs (Maxence Cambron), la Compagnie Talus (Nicolas Genestin), la Compagnie Maskantête (Anne-Frédérique Bourget), et le Collectif des Mobiles Hommes (Daniela Piemontesi).
Il participe à de nombreux stages donnés par le Biennale College Teatro de Venise auprès de Wajdi Mouawad, Pascal Rambert, Anne Bogart, Mark Ravenhill et Anna-Sophie Malher.
Depuis 2013, il est régulièrement sélectionné pour participer au Festival Texte-en-cours de Montpellier, dirigé par Lionel Navarro et Sylvère Santin. En 2015, il remporte le concours d’écriture du Festival Littérature, etc. En 2016, il publie sa pièce de théâtre pur aux éditions La Fontaine et son premier roman tes yeux cosmos aux éditions Belladone.
Cette même année marque un tournant dans son parcours qui va l’orienter vers la performance et le rapport entre spectacle vivant et arts plastiques. Remarqué par Jan Fabre, il est invité à une masterclass d’un mois au TROUBLEYN / LABORATORIUM à Anvers, puis participe à un stage en janvier 2018 et se voit proposer une résidence de recherche en juin 2018.
Avec Mélodie Lasselin, ils créent en février 2018 le premier spectacle de la compagnie ZONE -poème-, le solo chorégraphique ORACLE. En avril 2018, ils sont invités au Palais des Beaux-Arts de Lille pour METAMORPHOSIS, un dialogue entre œuvres plastiques et performance.
Tous les deux sont choisis pour être accompagnés pendant la saison 2018-2019 par la rose des vents scène nationale Lille métropole, dans le cadre du dispositif Pas-à-pas DRAC Hauts-de-France.
En 2019, son texte PORNO est publié dans le numéro 31 de la revue Frictions et son texte ROVINA dans le numéro 3 de la revue Ver(r)ue.
Il joue à la Ménagerie de Verre dans la création SIT ON IT d’Annabelle Chambon et Cédric Charron.
En 2020, il bénéficie avec Mélodie Lasselin du dispositif Happynest #3 – plateforme des arts de la performance de la compagnie SUPERAMAS et d’une résidence de recherche, de création et d’expérimentation à la rose des vents scène nationale Lille métropole (dispositif DRAC Hauts-de-France).
Ses textes L’ennemi du théâtre et IDIOT (zone -XIV-) sont publiés dans le numéro 32 de la revue Frictions.
Pendant la saison 2020-2021, Mélodie Lasselin et lui sont artistes associés au Théâtre de l’Oiseau-Mouche à Roubaix.
Ils font partie des 15 finalistes sélectionnés pour l’appel à performances dans l’espace public lancé par les directeurs Ricci-Forte pour la Biennale de Venise 2021.
En 2021, il publie l’ensemble PROPHÉTIE, en dialogue avec le voyage en Irlande d’Antonin Artaud, dans le numéro 33 de la revue Frictions.
Il est sélectionné pour participer à la European Theatre Academy en Avignon 2022.
Pendant la saison 2021-2022, il fait partie avec Mélodie Lasselin du Pôle européen de création dans le cadre du Campus partagé Amiens-Valenciennes du Phénix scène nationale de Valenciennes.
En 2022, ils sont lauréats du programme Stronger Peripheries – Creative Europe et créent la pièce ENNEMI (une conférence pour la paix) qui tourne dans de nombreux pays du continent européen en 2023 et 2024.
Le texte BARBARE (odyssées) du spectacle éponyme créé en février 2022 au phénix scène nationale de Valenciennes est publié dans le numéro 35 de la revue Frictions. Il est également traduit et publié en Macédoine du Nord, dans la revue Knjizevni Elementi, accompagné du texte ENNEMI (traverser les Balkans).
Initiée par sa mère professeure de danse, Léa Pérat se forme à l’école du Ballet du Nord (CCN Roubaix), au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Lyon, puis à The Place (Londres).
Depuis 2004, elle est interprète pour des chorégraphes contemporain·es (David Mazón Fierro, Agnès Pancrassin, Laurence Salvadori, Myriam Naisy entre autres) et baroques (Marie-Geneviève Massé, Natalie Van Parys).
Elle se produit également dans des opéras, mis en scène notamment par Romeo Castellucci, Aurélien Bory et Stefano Poda.
Elle est particulièrement sensible aux projets transdisciplinaires et collabore avec des artistes plasticiens (Ragnar Kjartansson, Grégoire Schaller) ou musiciens, comme pour S.A.C.R.E qu’elle co-signe avec David Mazón Fierro, pour le Toulouse Wind Orchestra.
Titulaire du Diplôme d’Etat de professeur de danse contemporaine, elle mène ponctuellement des actions pédagogiques pour les professionnels et en milieux scolaire et hospitalier.
En 2019, elle rejoint la compagnie ZONE-poème- pour la performance SANCTUAIRE, au Palais des Beaux-Arts de Lille.
En 2021, elle rencontre Pierre Rigal pour l’opéra La flûte enchantée qu’il met en scène à l’Opéra National du Capitole de Toulouse.
Elle l’assiste ensuite sur la création de WELCOME EVERYBODY pour la compagnie TanzMainz.
En 2022-2023, elle participe aux créations en tant qu’interprète et chorégraphe de ENNEMI (une conférence pour la paix) et ENNEMI (traverser les Balkans) et renforce ses liens avec ZONE-poème-.
Elle collabore avec Stéphanie Fuster sur la création de Parler Flamenco, tourne les pièces de ZONE-poème-, Humanum Dance Co. et participe à la création RONDE de Pierre Rigal dans laquelle elle est interprète avec la compagnie Dernière Minute.
Elle étudie les arts appliqués aux écoles Boulle et Duperré à Paris avant d’entrer au TNS en section scénographie et costumes. Elle y travaille pour les créations de Lazare, Aurélie Droesch, Camille Dagen, Kaspar Tainturier-Fink et Julien Gosselin (pour lequel elle conçoit la scénographie de 1993).
Elle travaille en stage avec le chorégraphe Delavallet Biediefono, (Au-delà au Festival d’Avignon) et le metteur en scène Fabrice Murgia (Notre peur de n’être et Black Clouds au Théâtre National de Bruxelles), avec l’éclairagiste Philipe Berthomé ainsi qu’avec Guillaume Vincent (Songes et Métamorphoses).
En 2018, Emma crée avec Camille Dagen la structure Animal Architecte et conçoit l’espace de Durée d’exposition.
Elle développe par ailleurs la scénographie de Triumvirus (2017), Morphine (2019) pour Nina Villanova, de Ivanov, (2018) pour Christian Benedetti, celle de Bamako-Paris (2019) pour Cécile Cotté, celle de Full Circle (2019) pour Kaspar Teinturier-Fink, celle du Square (2019) pour Gérard Elbaz.
En 2020, elle conçoit les espaces de Bandes et Mutmassungen, mis en scène par Camille Dagen. Elle scénographie également Tiens ta garde, du Collectif Marthe.
En 2021 et 2023 elle assiste le scénographe Alban Ho Van sur les créations de Anna Nozière et développe avec Camille Dagen et Eddy D’aranjo une création commune, La vie dure, au théâtre Olympia de Tours où ils sont tout trois artistes associé.e.s.
En 2022 et 2023 elle collabore avec Simon Capelle et Mélodie Lasselin sur trois créations et conçoit la scénographie de Les forces vives avec Camille Dagen au sein de Animal Architecte.
C’est au croisement du geste du son et de l’espace que se situe sa démarche.
Après une longue formation liée à la pratique de la musique, c’est l’envie d’augmenter les possibles qui le pousse à entamer en parallèle d’études universitaires, des recherches autour de la danse, de la scénographie et des arts plastiques. Ce bagage lui permet aujourd’hui de participer à de nombreux projets tant comme musicien improvisateur ou interprète que comme compositeur ou collaborateur aussi bien dans le domaine de la musique que dans le spectacle vivant (danse contemporaine, théâtre, théâtre musical, performance…) ou encore les arts plastiques (cinéma expérimental, installations…).
Il a eu l’occasion de jouer ou de présenter son travail en France et à l’étranger (la Scène/Louvre-Lens, la Condition Publique, Q_02 à Bruxelles, le Ritz à Wien, le Vivat scène conventionnée, la rose des vents scène nationale Lille Métropole, le Théâtre d’Orléans scène nationale, le Domaine du Château de Chamarande, le Phénix scène nationale de Valenciennes ou encore le WIM à Zurich).
Il a aujourd’hui une dizaine de parutions discographiques sorties sur différents labels basés en France ou à l’étranger (Allemagne, Portugal, États-Unis…).
Après des études d’arts appliqués et de scénographie elle se dirige vers l’éclairage scénique.
Créatrice lumières depuis 10 ans, Caroline participe à toutes les créations de Simon Capelle depuis 2011 et accompagne la compagnie ZONE -poème- depuis sa création.
Également régisseuse lumière au Prato à Lille, elle travaille pour différentes compagnies de théâtre et de danse de la région, notamment avec les Tambours Battants, Contour progressif, Yonsk (Julie Botet), Lac Project.
Après deux ans d’études des arts de la scène et un an de formation dramatique au conservatoire de Lille, il rejoint le collectif cohue et joue dansVisage de Feu (festival impatience 2015), Oussama ce héros en 2017, Vertige de l’Amour en2019 et participe a la création de Montagnes Russes (2021).
Conjointement à son activité de comédien, il écrit pour le cinéma et le théâtre une musique de fiction. Ainsi, en 2016 il compose avec Benoit Duvette la musique du film Le corps des anges.
Depuis 2018 il accompagne en live les création de Simon Capelle et Melodie Lasselin entre performance, musique, danse et théâtre (PORNO, BARBARE (European Museum of Translation) , BARBARE (odyssées).
Avec Yolande Bashing, son solo de musique électronique mêlée à des textes en français il participe en 2019 aux inouïs du printemps de Bourges et sort son premier album Yolande et l’amour.
En 2019 il rejoint la compagnie L’impatiente pour créer la musique du spectacle Au dessus de vos têtes dans lequel il est aussi comédien.
En 2020 il travaille avec Emmanuel Besnault et rejoint la compagnie L’éternel été pour la création sonore de Cendrillon.
En 2021 pour Simon Dussart, il créé la musique et joue dans le spectacle Stroboscopie.
Enfin en 2022 il s’associe à Romain Crivellari pour créer LA 59 BPM une compagnie de théâtre et participe à la création du premier spectacle de Romain, Romain Pourquoi Tu Pleures ?
© Julien Pitinome
Le duo ORAN est composé des artistes Morgane Clerc et Flo Clerc, né·es en 1994 et 1993, originaires de Bourgogne et de région parisienne. Après des études communes en design d’espace et alternatives urbaines à Vitry-sur-Seine, iels débutent en 2016 une démarche artistique situationnelle. Déménageant au gré des résidences et des invitations, c’est en s’exposant et en s’impliquant dans des contextes toujours changeants qu’iels imaginent leurs premières actions collaboratives. En 2019, après trois ans de nomadisme, iels s’installent à Lille et sont artistes associé·es à la malterie depuis 2021.
Le duo ORAN est composé des artistes Morgane Clerc et Flo Clerc, né·es en 1994 et 1993, originaires de Bourgogne et de région parisienne. Après des études communes en design d’espace et alternatives urbaines à Vitry-sur-Seine, iels débutent en 2016 une démarche artistique situationnelle. Déménageant au gré des résidences et des invitations, c’est en s’exposant et en s’impliquant dans des contextes toujours changeants qu’iels imaginent leurs premières actions collaboratives. En 2019, après trois ans de nomadisme, iels s’installent à Lille et sont artistes associé·es à la malterie depuis 2021.
En quoi l’acte artistique peut-il être un levier d’émancipation et de solidarité ? C’est à cette problématique que le duo ORAN tente d’apporter des éléments de réponse, en assumant une posture poétique, critique et farceuse. Puisant dans le registre des sciences humaines et des manifestations populaires, leurs travaux s’inscrivent tant dans le domaine de la représentation que dans celui de l’intervention. Explorant le monde comme un champ de bataille, iels cherchent à tisser de nouvelles alliances, fasciné·es par la possibilité d’un ailleurs du capitalisme. Mettant en place de joyeuses tactiques de contournement des normes, le duo ORAN s’infiltre dans des situations de production pour les changer en situations politiques. En prenant le large des récits dominants, peut alors se déployer ce qu’iels nomment le potentiel de fictionnalité présent en chaque lieu.
Leurs interventions prennent la forme de protocoles et d’enquêtes. Les enquêtes sont activées au sein de territoires spécifiques sur de longues durées, lors desquelles le duo ORAN s’assigne une mission à accomplir. Celle-ci peut aboutir à des situations de discussions et à la production d’objets fonctionnels. Alors que l’enquête avance, c’est tout un réseau de relation formel ou informel qui se dessine, dont l’évolution donne lieu à des documentations et archivages. Cette dimension ethnographique permet ensuite de produire des objets d’éditions et des installations, dont la vocation est de transmettre le désir de faire en commun.
Martina Pozzan est photographe, elle a également une formation en design d’intérieur et en scénographie.
Après ses études au Politecnico di Milano, à l’Università Iuav di Venezia et à l’Istanbul Bilgi University, elle a obtenu son diplôme de Master en Photographie de l’Università Iuav di Venezia.
Sa pratique explore l’interaction entre le naturel et l’artificiel et examine les frontières entre les représentations visibles et invisibles de la réalité. Son travail aborde les dimensions sociales et politiques des sujets qu’elle représente, et elle adopte des cadres à la fois documentaires et performatifs dans sa pratique photographique.
Son projet en cours, Musa × paradisiaca L., qui examine la conservation de la biodiversité à travers les collections biologiques, a été exposé à Celidonia à Marano Vicentino, en Italie, en 2022, à ZÖNOTÉKA à Berlin en 2021 et à la Blackwood Gallery à Toronto en 2020. Une avant-première du travail a été présentée au marché du livre d’Unseen Amsterdam en 2018.
Elle collabore avec la compagnie ZONE -poème- sur leurs projets professionnels, et sera interprète dans les performances de BARBARE (European Museum of Translation) et sur scène avec BARBARE (odyssées).
Basée à Berlin, elle collabore actuellement avec Armin Linke.
Restive Plaggona est le projet de Dimitris Doukas, un producteur grec réputé pour ses paysages sonores lo-fi/industriels dramatiques avec des traces subtiles de techno.
Dimitris est un musicien particulièrement productif, en 2 ans il a publié plus d’une douzaine de disques sur des labels tels que Moral Defeat, Yerevan Tapes, NEN Records ainsi que son propre label Several Minor Promises.
L’intensité rythmique est d’une importance primordiale dans son travail, allant de pair avec la rugosité générale de sa palette sonore.
Dimitris publie la plupart de sa musique sur des cassettes, car la densité rugueuse de ses pistes convient assez bien à ce format.
Dans la production de Restive Plaggona, il fusionne l’épique et le claustrophobique, créant l’effet d’un drame et d’une tension suspendus, comme si quelque chose était sur le point d’exploser à chaque seconde.
Metteuse en scène, auteure, et comédienne. Elle étudie les lettres et la philosophie, notamment celle de Spinoza, tout en pratiquant le théâtre au sein d’une troupe de quartier, puis en se formant comme comédienne au sein des conservatoires d’arrondissement. Elle fréquente aussi beaucoup les bassins des piscines, apprend le saxophone et pratique l’improvisation dansée et la boxe française.
Elle se forme à l’ENS (Paris) en philosophie et théâtre, puis intègre le TNS (Théâtre National de Strasbourg), section jeu en 2014.
Au sortir de l’école du TNS, parallèlement à ses premières expériences professionnelles comme comédienne (avec Julien Gosselin, Vanessa Larré et Joris Lacoste) et performeuse (collectif VIE), elle choisit de fonder avec Emma Depoid la structure Animal Architecte en 2017 à Strasbourg, autour du désir de développer des formes hybrides faisant dialoguer dramaturgie de plateau, écriture, jeu et dispositif scénographique et technique.
En 2023 Animal Architecte travaille sur sa cinquième création, et est accompagnée par l’aide au conventionnement de la DRAC Grand Est. Au sein d’AA, Camille conçoit, écrit et met en scène des spectacles qui allient théâtre et performance à partir de matériaux non issus de la littérature dramatique.
Elle travaille par ailleurs comme comédienne et performeuse sous la direction de metteur·se·s en scène aux esthétiques et aux recherches très diverses, notamment pour Joris Lacoste, Damien Houssier, Sylvain Creuzevault, le collectif Vaguement Compétitif, ZONE -poème- ou Noëmie Ksicova.
Diplômée en dessin-animé au Lycée Artistique de l’Ecole du Livre d’Urbino en 2019, elle y suit le cours de perfectionnement en dessin-animé et bande-dessinée.
Entre 2015 et 2020, elle expose ses dessins au Zoe Microfestival à Pesaro, à Villa’n’Roll à Pesaro et ses photos au festival Republic au Bastione Sangallo de Fano.
Elle réalise et anime des clips vidéo pour les groupes Cucineremo Ciambelle et The Winonas.
Elle participe à une exposition personnelle dans le club Lamusarauka de Pesaro.
Et publie dans la revue Destroybrandina exposée au Club Orbita de Gradara, et deux pages de bande-dessinée dans la revue Lo Stato delle Città n°2, dans la rubrique gouache urbaine.
Elle est sélectionnée pour créer le générique animé de la Mostra Internazionale del Nuovo Cinema di Pesaro.
En 2021, elle anime un atelier de dessin pour enfants dans le cadre de la série d’ateliers WOW organisée par l’association ALMA (Associazione Libera Marchigiana Animatori).
En 2022, elle collabore avec l’association Musei di Mondaino en proposant un atelier expérimental de dessin et de photographie pour les enfants. La même année, elle réalise une exposition personnelle dans l’espace du foyer D.E.A. | Dimora di Esposizioni d’Arte du Teatro Dimora-Arboreto de Mondaino.
En novembre 2022, elle collabore avec ZONE -poème- sur le nouveau projet de création de la compagnie, ENNEMI (une conférence pour la paix), produit dans le cadre du projet européen Stronger Peripheries : A Southern Coalition. Le résultat de la collaboration avec l’équipe de ZONE -poème- est exposé dans le foyer de la D.E.A. | Dimora di Esposizioni d’Arte inaugurée à l’ouverture studio de la compagnie.
L’exposition sera vue en 2023 à l’espace PI grâce au soutien de PCAI à Delphes, en Grèce. Et en 2024 à l’espace Spazju Kreattiv de La Valette à Malte.
Danseur·euse de formation contemporaine et hip hop, iel obtient une Maîtrise Danse / Pratiques Performatives à l’Université de Lille en 2018. Iel commence à être interprète en 2016 pour la série des cinq solos “Fugue” de Benoît Duvette. Iel participe parallèlement à de nombreux stages afin d’enrichir sa pratique auprès des chorégraphes Nacera Belaza, Jan Martens, Olivier Dubois, Patricia Kuypers. De 2019 à 2022, iel est interprète pour la compagnie ZONE-poème- ainsi que pour la compagnie rennaise LOUMA d’Alain Michard dans les pièces Couac et L’aurore.
En parallèle de cette pratique de la danse, iel a développé ces dernières années des projets d’écriture, cherchant dans sa pratique à faire dialoguer danse et écriture. Après une lecture-performée intitulée “Citadelle” en 2018, iel publie l’année suivante un texte intitulé “Se ruer” qui donnera lieu à des déclinaisons performatives de 2019 à 2022. Iel s’intéresse d’autre part à la critique de danse, devenant en 2018 rédacteur·ice pour le journal de critiques locales Les Démêlées.
En 2019 iel est à la conception d’un projet de danse et d’écriture intitulé “S’étreindre” avec l’auteur·ice et performeur·euse Sarah Baraka avec qui iel a co-fondé le Collectif MUES.
Orange Dream est un duo ovniesque tout droit sorti de Valenciennes, composé de Guillaume et de Mélissa qui se sont rencontrés sur les bancs du Campus de Musiques Actuelles en 2015.
Le premier suit le cursus d’artiste musicien, et la seconde celui d’artiste chanteuse. C’est le point de départ de leur projet un peu fou : Orange Dream.
Enchaînant les tremplins musicaux comme Avant tour (2018) puis l’aventure Tour de Chauffe (2019), ils marquent les esprits avec leur rock minimaliste et psychédélique. Les voir en concert, c’est rêver éveillé et assister à une performance quasi théâtrale vous happant dès les premières notes.
Leur premier EP Inside The Wave, sorti en 2018 est entièrement enregistré dans la cave de leur ancien appartement avec deux amplis en simultané et des percussions. Orange Dream nous plonge dans un rock actuel mâtiné d’influences seventies et des airs de Syd Barrett, des Black Angels, mais aussi de Björk… Le tout donne un cocktail détonnant, d’une passion tout autant dévorante que douce à (re)découvrir en live.
Leurs derniers titres, comme What’s Happening Now? et Need To Talk sont sortis en 2020, à l’occasion des Crossroads Session à l’AERONEF de Lille.
En 2022 elle travaille à l’élaboration de la chanson de l’Eurovision avec la BARBARE BAND (Quentin Conrate, Yolande Bashing), en collaboration avec ZONE-poème- pour le spectacle BARBARE (odyssées).
En janvier 2023, Orange Dream sort son second EP, Need to talk accompagné du clip de Danse ; et Melissa est interprète dans le spectacle de Tony Melvil En apparence.
Elle est artiste chorégraphique et accompagne des projets de création en production et diffusion.
Formée principalement au Centre Chorégraphique de Charleroi Danses à Bruxelles, au CDNC de Toulouse, au CCN de Montpellier – exerce, à la Fondation Royaumont – Transforme, au Centre National de la Danse de Pantin, et au CIFAP.
Elle signe en tant qu’auteure-interprète de pièces en solo comme GERTI, A posteriori, L’oeil dénudé, BARDO, Makaria, soutenues par différents espaces et centres d’art entre l’Espagne, la France, l’Allemagne et le Portugal.
Elle collabore en tant que danseuse interprète avec différentes compagnies de danse et de théâtre : Aracaladanza à Madrid, Laboratoire de création de l’Espace Pasolini de Valenciennes (Penthésilée, Mishima -piste deux), Monica Gomis à Münich (A woman with a plan, Catching a bif fish et Game of chance), Razerka Ben-Sadia Lavant (Les amours vulnérables de Desdémone et Othello), le collectif Superamas (War & Terror, Get High!, Vive l’Armée!), Aina Alegre – Studio Fictif (Le jour de la bête), Agata Maszkiewicz & Superamas (De zéro à l’infini).
Tout au long de son parcours, elle mène des ateliers chorégraphiques, elle est regard extérieur et dramaturgique sur différents projets scéniques, et collabore avec des metteur·euse·s en scène sur le plan corporelle et chorégraphique : Razerka Ben- Sadia Lavant, Sergio Gallardo, Alexandra Fournier, Maya Bösch et Sofiane Chalal, entre autres, puis auprès de Mélodie Lasselin et Léa Pérat pour la pièce ENNEMI (une conférence pour la paix) de ZONE-poème-.
Depuis 2018, elle partage son activité artistique avec des missions en production et diffusion pour différentes compagnies : Lenio Kaklea – abd, le collectif Superamas, Madeleine Fournier – ODETTA, Aina Alegre – Studio ficitf, Emmanuelle Vo-Dinh – Le Phare CCN du Havre, et Sofiane Chalal – Manège Maubeuge scène nationale transfrontalière.
Elle fait aussi partie de l’équipe de happynest, plateforme de soutien et d’accompagnement des artistes émergents dans les Hauts-de-France.
Après un parcours universitaire dans les sciences humaines et sociales, en Classe Préparatoire aux Grandes Écoles, à l’Université Toulouse Jean-Jaurès et à l’Université d’Artois, Lucie est diplômée d’une Licence d’Histoire en 2015 et d’un Master Gestion et Valorisation du Patrimoine en 2017.
Animée par les liens existants entre les héritages culturels et la création artistique, Lucie oriente ses premières expériences professionnelles vers l’éducation artistique et culturelle, puis vers l’administration de production.
Entre 2017 et 2020, elle occupe un poste d’attachée d’administration et de scolarité à l’Ecole du Ballet du Nord – Département chorégraphique du Conservatoire de Roubaix, puis un poste de chargée de production au Centre Chorégraphique National Roubaix Hauts-de-France, Ballet du Nord.
En parallèle, elle valide un Mastère Financement et Production de la Culture, à l’IESA arts&culture.
Elle travaille comme chargée de production entre 2021 et 2024 avec la compagnie ZONE-poème-, elle s’engage également auprès de La Ponctuelle et Animal Architecte.
Créateur de site internet pour associations.
Né en région Hauts-de-France, Guy Lefebvre est un artiste, compositeur et musicien qui a passé la plus grande partie de sa carrière à Lille. Reconnu nationalement et internationalement, il travaille avec de nombreuses compagnies (collectif des Mobiles Hommes, compagnie Irène K. etc.), et fonde avec les artistes Mélodie Lasselin et Simon Capelle ZONE -poème-, en 2016.
Maître dans différents genres (classique, contemporain, jazz, rock, électro…), il joue et improvise également sur scène. Amoureux inconditionnel de la ville de Lille, il participe sur scène au spectacle INSULA (Lille) de Simon Capelle.
À partir de 2013, Guy se spécialise dans la composition de musiques originales pour le spectacle vivant, et laisse, à son décès en 2020, un patrimoine artistique d’une profonde richesse qui a marqué des centaines de spectateurs à Lille comme à l’étranger.
« La musique seule nous fait vibrer, marque des moments de notre vie et elle est suffisante à elle même. L’image nous donne des émotions et elle aussi peut se suffire à elle même. Mais quand les deux s’associent il y a une autre dimension, en tout cas c’est comme ça que je le ressens. Si mon choix s’est porté sur le spectacle vivant c’est qu’une représentation est toujours différente d’une autre, ça bouge, c’est là devant nous, ça se voit, ça s’écoute, ça se sent, c’est vivant. C’est ce qui m’attire par rapport au cinéma. Et donc je suis passionné, passionné de partager avec les metteurs en scène et les chorégraphes pour construire ensemble un spectacle unique. C’est, comme le dit Jean Jacques Lemêtre, être musicien de théâtre. »
Guy Lefebvre