– création 2017-2018 –
dates
22 septembre 2018 – Kursaal – Lille
16 juin 2018 – Maison des associations – Lille
22 mars 2018 – Librairie Dialogues Théâtre – Lille
02 septembre 2017 – Festival Under Floor Above Dance – Gand
BLANK #3 (poésie dansée) – 16 juin 2018 / 15H30
Conception et mise en scène : Mélodie Lasselin
Texte : Simon Capelle
Interprètes : Odile Coquelle, Imad Fakhri, Déborah Gillard, Sofian Hamadaïne-Guest, Peter Hanssens,
Alice Millant, Pauline Morelle, Frédéric Loquet, Didier Motti, Daniela Piemontesi, Aude Servent, Lucie Vandenbunder
Réalisée à la Maison des Associations – LILLE
BLANK #2 (poésie dansée) – 22 mars 2018 / 16H
Conception et mise en scène : Mélodie Lasselin
Texte : Simon Capelle
Interprètes : Odile Coquelle, Imad Fakhri, Déborah Gillard, Sofian Hamadaïne-Guest, Peter Hanssens,
Alice Millant, Pauline Morelle, Didier Motti, Daniela Piemontesi, Georgia Schiza
Réalisée à la Librairie Dialogues Théâtre – LILLE
BLANK #1 (performance) – septembre 2017
Conception, écriture et performance : Mélodie Lasselin et Simon Capelle
Réalisée à l’invitation du Festival UNDER FLOOR ABOVE DANCE – Cie Hiroshi Wakamatsu – GAND
Ce festival a la particularité de proposer de créer des performances dans des lieux qui vont bientôt être détruits, réhabilités ou dont la fonction va complètement changer.
Mélodie et Simon ont proposé un état de leur recherche en cours sur le vide, la page blanche et la mémoire.
NOTE D’INTENTION (Mélodie Lasselin)
Trouver beau les gestes du quotidien, vouloir les chorégraphier, c’est-à-dire les rendre poétiques. Ils reflètent l’image de nos vies, nous questionnent sur le monde, et interpellent n’importe quel œil se reconnaissant dans cette gestuelle.
Faire appel au réel pour le transformer et mieux s’en éloigner. Un Tanztheater qui m’est cher et qui me suit depuis des années, à travers lequel j’aime développer une idée forte, livrer un message, planter une atmosphère théâtrale.
Le texte peut y surgir à n’importe quel moment et sans problème d’entente entre voix et corps. Il s’agira de rechercher la coordination entre les deux qui amènera la justesse.
A partir de là je voudrais parvenir à emmener l’être dans un lâcher-prise de toute connaissance. Suggérer un imaginaire qui serait propre à chacun.
Un contraste avec le style précédent : aller dans l’abandon du quotidien, l’abandon du corps dansant, un mouvement qui surgit de l’imaginaire :
« Devenir la feuille blanche de l’écrivain » (Nacera Belaza) sur laquelle tout peut advenir. S’échapper des folies touchantes pleines d’expressivité pour retrouver l’épure.
Le rapport au texte y sera forcément différent ; trouver l’image qui corresponde et qui soit émotionnellement et tout à fait subjectivement en lien fort.
Pourra-t-il surgir ou non pendant ce lâcher-prise, je ne sais pas.
Il faudra essayer plusieurs détours.
Jongler donc entre deux états. Amener à repenser nos vies trop contrôlées par nous-même de manière inconsciente en montrant le contraste de l’un à l’autre : contrôle quotidien / lâcher-prise, sans frontière entre corps et voix, dans un univers poétique.
Nous commencerons autour de ce que le texte de Simon produira sur nous : créer des phrases chorégraphiques, des instants dansés, surgissant des émotions personnelles à chacun, en solo ou à plusieurs.
Une fois ce travail réalisé, nous le présenterons à Simon qui finalisera ces écrits, parce que j’ai envie que le texte nous influence mais que les êtres influencent aussi le texte. Une œuvre en mouvement à tous niveaux.
NOTE D’INTENTION (Simon Capelle)
blank désigne en anglais le vide, l’espace qui n’est pas encore rempli, ou plutôt qui est libre de marques. Ce peut être un trou de mémoire ou une page blanche.
on dit souvent que ce sont les souvenirs qui ramènent à l’enfance
je crois que ce sont les vides
l’absence de liaison de ponctuation entre deux phrases de notre mémoire
qui fait surgir soudainement quelque chose hors de l’oubli
un vide qui contraint le perdu à jaillir de nouveau à bousculer le présent
ce qui ne permet pas de considérer l’identité comme figé le vécu comme refoulé
mais propose un corps percé de trous délesté
renouvelle une poésie de l’existence